Aller plus loin dans votre projet photographique
François Henry et Janine prĂ©sentent le stage animĂ© par “Noir dâIvoire” auquel ils ont participĂ©.
Yann de F. nous a commenté son savoir au travers de ses expériences professionnelles acquises au cours de missions, de différents voyages, dont particuliÚrement un voyage au Népal, à Katmandou.
Convivialité, simplicité et bonne humeur régnaient dans une organisation parfaite.
Nous avions chacun notre appareil photo et un petit ordinateur pour le traitement ultérieur de nos images.
Yann, pour nous Ă©viter de nous charger, nous a prĂȘtĂ© des pieds photo. Le matĂ©riel accessoire nĂ©cessaire au tirage de nos images numĂ©riques Ă©tait fourni par Noir dâIvoire.
Lâatelier qui nous Ă©tait destinĂ© pour rĂ©aliser nos mises en page occupait habituellement ce qui Ă©tait un grand laboratoire de traitement argentique professionnel avec, entre autres, quatre agrandisseurs noir et blanc et couleur permettant de traiter tous les « moyens » et « grands formats » de nĂ©gatifs.
Des tables de lecture et de façonnage étaient au milieu de la piÚce, permettant de circuler autour. Des armoires de rangement étaient installées méthodiquement autour de la piÚce.
Yann de Fareins nous a « lĂąchĂ©s » durant deux jours afin que nous puissions, Ă pied, nous approprier notre propre expĂ©rience de ce qui nous Ă©tait donnĂ© dâobserver dans la petite citĂ© ducale dâorigine mĂ©diĂ©vale et dans ses environs proches.
En deux jours, certains dâentre nous ont capturĂ© un nombre impressionnant de photos ! Chacun a soumis un premier choix limitĂ© Ă une trentaine de vues, tirĂ©es en « planches de lecture » puis, un second choix de seize Ă vingt photos.
La « rĂšgle du jeu » voulait que nous rĂ©alisions par nous-mĂȘmes un ouvrage simple [et non pas simpliste] qui devait « raconter une histoire ».
La mise en valeur de nos prises de vues Ă©tait conditionnĂ©e par le choix du support quâil nous fallait choisir en fonction du sujet.
Nous devions organiser la mise en valeur de nos photos selon notre choix :
 dépliant, assemblé en accordéon,
 coffret contenant nos images encadrées avec marie-louise.
 livret relié.
Nous avions à opter entre ces trois modÚles, selon le style que nous avions choisi et notre habileté pour le réaliser.
Yann de Fareins était bien sûr présent à chaque étape de ce façonnage pour nous conseiller à tous niveaux.
Y. de Fareins Ă jugĂ© bon de commencer Ă faire un tour dâhorizon de nos connaissances afin de sâassurer que nous avions les quelques bases utiles : – en prise de vues. – en traitement informatique dâimages.
Ensuite, nous rentions dans le vif du sujet : le thÚme que nous choisissions était libre mais nous devions tenter de nous y tenir du mieux que nous pouvions.
Partir de lâidĂ©e que nous nous faisions de la ville dâUzĂšs, de ses habitants, de ses commerçants, de ses touristes ou de son paysage environnant. Certains, plus tĂ©mĂ©raires, ont choisis un thĂšme abstrait ou un catalogage architectural des spĂ©cificitĂ©s de la ville.
Les deux jours suivants, la prise de vues :
Durant ces deux jours complets, à chaque retour de la mi-journée, nous nous retrouvions autour de la table de travail pour faire part de nos questions, de nos difficultés à respecter notre programme. Nous recevions en retour les conseils nécessaires pour nous recentrer sur notre sujet.
Il sâagissait de rĂ©aliser, au travers de lâidĂ©e que nous nous faisions de cette ville, des portraits de personnages qui nous inspiraient, de commerçants locaux devant leur lieu de travail, « gens dâUzĂšs », en regard du grand duchĂ© qui dominait la ville historique depuis prĂšs de 800 ans sur lequel Monsieur le Duc, dernier descendant prestigieux devait, selon le thĂšme de lâun de nous, sembler rĂ©gner en grand Seigneur et MaĂźtre, comme hiĂ©ratiquement figĂ© dans son Ă©ternitĂ©âŠ
Allant par nécessité avec tout notre attirail photographique, pas question de nous cacher de nos intentions auprÚs des riverains.
Nous devions aller au-devant de ces gens sans le moindre détour :
 entamer le dialogue et dire ce que nous faisions là .
 provoquer le contact avec la population.
De toute Ă©vidence, ce fut la seule maniĂšre de nous faire admettre. Tous les moyens Ă©taient bons. Ă ceux qui tenaient Ă recevoir des photos nous donnions notre adresse internet.
Certains venaient Ă nous, spontanĂ©ment ! Rares sont ceux qui se sont dĂ©robĂ©s Ă notre objectif photographique. Plus lâappareil Ă©tait visible, plus nous Ă©tions tolĂ©rĂ©s voire acceptĂ©s.
De ce contraste entre les habitants dâaujourdâhui et ceux dâhier est nĂ© un modeste petit livret que nous avons rĂ©alisĂ© chacun Ă notre façon.
Il ne nous a pas Ă©tĂ© demandĂ© de faire le livre de notre vie, mais de parvenir grĂące au travail proposĂ©, Ă rĂ©aliser un Livre dâAuteur.
Ce stage a été trÚs enrichissant et positif dans tous les domaines, de la conception à la réalisation.
Nous remercions trĂšs chaleureusement Objectif Image de vous avoir permis de participer Ă ce stage.
Jeannine LAĂK et François Henry Nicoly