Formation Studio du 10 octobre
Samedi 6 octobre, Roger, Yann et Yannick ont participé à la première formation de la saison consacrée à la prise de vue en studio. Le contenu en est très “balisé”. Tout commence par le rappel des principes de fonctionnement : Nous détaillons les modalités d’utilisation des locaux et du studio lui-même. Certaines règles – élémentaires – de sécurité, de protection et de responsabilité vis à vis des personnes accueillies (en particulier les modèles) et des matériels doivent être rappelées. Puis, nous évoquons le mode de réservation sur le calendrier Google partagé. Une fois passée en revue cette partie très théorique et “administrative”, nous passons à la pratique.
Je limite cette formation à trois personnes. Les petits groupes peuvent ainsi circuler sans se gêner dans le studio où le matériel s’amoncellera vite ! La découverte, l’installation et l’utilisation progressives des flashs et des accessoires permettront au groupe de construire des éclairages de plus en plus sophistiqués. Les problèmes techniques, de mesure de lumières multiples, de résultat artistique sont résolus les uns après les autres, au fur et à mesure qu’ils apparaissent.
Nous apprenons à dérouler les fonds (et à les ré-enrouler à la fin !). Là aussi, quelques recommandations sont faites pour leur longévité et leur propreté. Un fond abîmé ou sali, surtout le fond blanc, c’est 5€ le mètre pour le responsable !
Nous débutons avec un unique flash et de son réflecteur. Nous en explorons les réglages. Nous l’équipons d’un récepteur radio, nous effectuons les premières mesures au flashmètre et nous nous lançons dans les prises de vues. Nous en profitons pour parler lumière incidente, lumière réfléchie, dureté d’éclairage, balance des blancs, charte de gris neutre. Nous tentons une vitesse de synchronisation trop rapide histoire de voir le résultat de la “barre noire”…
Nous abandonnons la dureté du réflecteur conique à la douceur du bol beauté. Nous expérimentons l’éclairage Paramount et nous utilisons la lampe pilote pour guetter l’apparition du papillon sur la lèvre supérieure.
On complique encore : un flash principal avec le bol beauté + un fill-in avec une boîte à lumière. Dans quel ordre mesurer ? L’orientation du flashmètre. On essaie de trouver le meilleur compromis entre les deux sources de lumière On tombe entre -1 et -2 EV selon l’effet recherché.
Et puis on ajoute un snoot dans les cheveux, puis on ajoute un 4è flash pour produire des effets d’éclairage sur le fond. On termine le tableau avec deux réflecteurs blancs ou dorés orientés à la main. Tous les matériels sont sortis.
Chacun joue, tour à tour, le rôle du modèle, celui du photographe en chef, celui des assistants. On se confronte à la conduite de modèle… sans oublier, par exemple, que son maquillage ne doit pas être ruiné par un flashmètre posé malencontreusement contre la joue lors de la mesure.
J’en profite pour m’amuser un peu : Je me mets dans la peau d’un directeur artistique qui passe commande à des photographes professionnels d’une couverture de magazine. A tour de rôle, chacun construira son plan d’éclairage et prendra ses photos. On observe ensemble le résultat. On fait un mini éditing. On affine le cadrage.
C’est la fin de la journée. Il est temps de ranger et de remplir le cahier rouge.
Trois nouveaux membres d’Objectif Image Paris savent utiliser le studio !
La prochaine session est le samedi 21 novembre…