Stage nature en Camargue : ce qu’on y fait vraiment

DĂšs la veille au soir Ă  l’arrivĂ©e, on se prĂ©cipite dans la salle de rĂ©union afin d’Ă©tudier le planning prĂ©vu par Alain du club de NĂźmes. Comme il est connu dans la rĂ©gion cela facilite notre immersion au sein de la population locale.

Le vendredi matin Ă  6 heures direction les marais oĂč nous devions voir des sangliers, mais ils se cachaient, certains chanceux ont pu photographier un hĂ©ron, animal assez peureux. Il faut donc Ă©viter tout bruit et geste inappropriĂ©.

Nous avons un programme chargĂ©. Rendez-vous vers 9h30 Ă  la premiĂšre manade (nom camarguais pour un ranch ou ferme d’Ă©levage de chevaux et de taureaux, Ă©galement nom donnĂ© au cheptel).

AprĂšs l’accueil par les cavaliers, nous arrivons au milieu d’un prĂ© installĂ©s dans une longue charrette munies de siĂšges. Les gardians font une manƓuvre avec le bĂ©tail pendant que la patronne installĂ©e avec nous nous explique ce qui se passe : il faut sĂ©parer les taureaux qui ne sont pas bons pour l’arĂšne. Les autres seront louĂ©s pour les jeux que nous verront le lendemain.

Cela est trĂšs important de comprendre si on veut faire des photos de reportage sur le travail de ces gens, la photo de portrait de cavaliers ou de taureaux n’ Ă©tant pas le but de notre visite.

Comme chaque midi et chaque soir, tri des 10 meilleures photos de chacun.

Ensuite direction Aigues-Mortes oĂč les plus braves entre jusqu’au genoux dans la riviĂšre infestĂ©e de moustiques. Les gardians dirige dans un sens puis dans l’autre les magnifiques chevaux blancs sur le petit groupe. Ici c’est le mouvement des animaux et des gerbes d’eau qu’il faut saisir .

Le samedi visite d’une seconde manade, un gardian, un employĂ© cette fois nous raconte sa vie de dur labeur, mais aussi de passion, avant que nous arrivions aux arĂšnes de Bellegarde.

On a parĂ© les cornes des taureaux de cocardes et de pompons. Le razeteur doit avec un crochet les lui ĂŽter afin de gagner les primes proposĂ©es par les commerçants de la rĂ©gion ce qui fait un moment de publicitĂ© non nĂ©gligeable. Cela est assez amusant en fait. Le spectacle qui a dĂ©butĂ© en fanfare se termine paisiblement car on ne fait pas de mal au taureau. Les razeteurs prennent des risques car ils jouent avec la peur du taureau mais ce sont de jeunes gens trĂšs sportifs qui sautent trĂšs haut sur les barriĂšres de sĂ©curitĂ© aprĂšs avoir essayer de rĂ©cupĂ©rer les trophĂ©es. Pour ces photos l’important est d’avoir de bons rĂ©flexes et d’anticiper le mouvement connaissant cette technique qu’Alain nous a prĂ©alablement expliquĂ©e.

Le soir et le lendemain visite au parc ornithologique. Les flamants roses sont la principale attraction et leur envol Ă  une heure bien prĂ©cise le clou du spectacle. Il faut avoir un matĂ©riel rapide et ĂȘtre armĂ© de patience.

Une partie des visiteurs s’ est essayĂ©e Ă  la macro-photo mais les conditions n’Ă©taient pas optimum (vent) et le temps manquait.

Le stage se termine aprĂšs un copieux repas au son de la guitare du gitan suivi du visionnage finale des meilleures prises de vue et des commentaires de nos animateurs

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