Françoise Chadaillac part au Québec en 1979 pour préparer une thèse, avec photos à l’appui, sur les espaces urbains
Sur place elle découvre les “stands à patates frites”.
J’ai acheté le livre pendant la foire de Bièvres. J’ai rencontré cette auteure photographique et pu passer un moment agréable avec elle. J’ai particulièrement aimé sa façon de raconter la création de ce livre photographique c’est un livre qui a mis longtemps à venir mais quel résultat !… Il vous plonge dans un temps passé qui donne tout son piquant aux photographies montrées.
Liens vers le reportage des prix HIPS
Au-delà de la page de couverture, l’ensemble des photos montre une certaine vie que je pourrais presque dire, une certaine fête à venir manger des patates frites au bord de la route. Je ressens ce que Françoise transmet par ces photos : la joie de vivre et les plaisirs simples des gens qui, pour quelques dollars s’offrent une sortie.
Le livre qui rend compte de ce qu’on peut appeler une véritable culture du stand à patates en plus des photos, est parsemé de petits textes comme des haïkus qui accompagnent les photos et forment un tout agréable.
Les portraits sont touchants également dans le “jus du stand”.
Je vois ce livre comme une page d’histoire populaire. Quand j’étais enfant, les années 20 me paraissaient très lointaines. Les jeunes qui découvrent ce livre cette année ont cette même perception, une histoire très lointaine avec des vrais moments de joie et de vie dedans.
Ce livre m’a touché et beaucoup plu.
Le tirage des photos est de grande qualité. Les noirs sont bien noirs avec un papier ayant une belle main. J’aime cette photo de couverture enchâssée dans l’épaisseur de la page cartonnée.
L’éditeur Loco est un habitué des livres photos, on reconnait le travail.
C’est un beau livre avec une couleur qui vous permettra de vite le retrouver dans la bibliothèque.
Il peut être acheté dans toutes les bonnes librairies ou aux Édition Loco : La reine de la patate il est également possible d’obtenir l’ouvrage dédicacé auprès du club.
La reine de la patate ou les cantines du détour, 27×24 cm, 120 pages, environ 55 reproductions en bichromie, relié pleine toile avec cuvette
Graphisme : L’Atelier d’édition
Prix : 38€